lundi 30 janvier 2012

Cumul de mandats = cumul de fric !

Non, ils ne sont pas tous pourris ! 
Ils sont seulement souvent compromis. 
Choisir ses élus et découvrir ce que leurs indemnités de fonction leur rapporte surprend !
L'information ci-dessous n'est pas cachée !
Elle n'est que peu connue.
Elle donne à réfléchir et scandalise tout citoyen qui vit modestement.
Elle conduit à exiger la fin du cumul des mandats !
Et vite !

  http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/08/60/68/Doc-HTML/Elus-2.html#






mardi 24 janvier 2012

Vivre sans ou avec la radioactivité ?

 Avec cynisme et sans souci pour la vie d'autrui, des entreprises continuent à faire leurs affaires !

De http://www.zegreenweb.com/sinformer/du-beton-radioactif-en-provenance-de-fukushima-retrouve-dans-de-nouveaux-immeubles-au-japon,46722

Du béton radioactif en provenance de Fukushima retrouvé dans de nouveaux immeubles au Japon

Du béton radioactif en provenance de Fukushima retrouvé dans de nouveaux immeubles au Japon

Un taux radioactif équivalent à 10 millisieverts par an a été décelé au rez-de-chaussée d'un immeuble récemment construit dans la ville de Nihonmatsu (Japon).

Dix mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, et malgré l’« arrêt à froid » des réacteurs de la centrale, acquis depuis le mois dernier, le cauchemar n’est toujours pas fini. Il n’y a qu’à demander à dix malheureuses familles japonaises qui ont dû quitter leur ville de Namie l’an dernier, lorsque celle-ci a été intégré dans le périmètre d’évacuation défini par les autorités japonaises : après avoir déménagé à 55 kilomètres du site, dans la ville de Nihonmatsu, elles viennent d’apprendre que le béton de leur nouvel immeuble est radioactif. Les graviers utilisés pour sa fabrication ont en effet été collectés dans une carrière proche de la centrale accidentée, précisément dans la ville de Namie.


Le fait est que cette carrière a continué d’être exploitée après la catastrophe nucléaire, jusqu’à ce que soit donné l’ordre d’évacuation, le 22 avril dernier. Au moins 5 200 tonnes de matériaux contaminés auraient ainsi été collectées par 19 fournisseurs avant d’être redistribuées à plus de 200 entreprises de construction. Lesdits matériaux ont donc servi à la construction d’immeubles, de ponts, et peut-être même de logements temporaires pour les réfugiés de Fukushima… Aussi, après la découverte de hauts niveaux de radiation dans l’immeuble de Nihonmatsu, le gouvernement a décidé lundi d’ouvrir une enquête dans l’optique de déterminer les destinations finales du gravier contaminé.

La présence de césium radioactif dans le bâtiment incriminé a pu être établie grâce à une enquête menée par les autorités locales de Nihonmatsu relative à l’exposition cumulée aux radiations sur des élèves d’école primaire. Un dosimètre porté par une enfant domiciliée au rez-de-chaussée de l’immeuble a enregistré un taux de radioactivité équivalent à 1,62 millisievert par an (NDLR : le gouvernement japonais a fixé la limite d’exposition considérée comme dangereuse à 1 millisievert par an). Des tests plus poussés ont par la suite fait état de la présence de césium radioactif dans plusieurs parties de cet immeuble dans lequel résident douze familles au total. A un mètre de celui-ci, des taux de 1,16 à 1,24 microsievert par heure ont été constatés dans l’air. C’est toutefois au rez-de-chaussée que la contamination est la plus importante avec un taux annuel de radiation estimé à 10 millisieverts par an (NDLR: ce taux est égal à la moitié du niveau fixé pour décréter une zone d’évacuation totale)! Il est grand temps d’agir…

dimanche 22 janvier 2012

Communiqué de Kokopelli du 19 janvier 2012


Procès devant la Cour de Justice de l’Union Européenne: Kokopelli en marche pour la victoire!



L’avocat général chargé du dossier Kokopelli devant la Cour de Justice de l’Union Européenne a donné aujourd’hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d’annoncer qu’elles nous donnent entièrement raison !
 
En effet, le magistrat conclut à l’invalidité de l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation Européenne aussi bien que par la réglementation Française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus!
  
De plus, l’avocat général n’a pas manqué d’affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l’U-nion Européenne, République Française, Royaume d’Espagne et société Graines Baumaux), que, d’une part, les règles relatives à l’admission des semences au Catalogue Officiel n’ont « aucun rapport avec la santé des plantes », d’autre part, que « il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu’ils cultivent », enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n’ont « ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d’admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin ».

De même, l’avocat général rappelle à juste titre que « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens ».
  
Il en conclut logiquement que «les inconvénients de l’interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l’emportent manifestement sur ses avantages. »

Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l’immense espoir que la Cour suive l’avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.
  
Blanche MAGARINOS-REY, Avocate de l’Association Kokopelli.



jeudi 19 janvier 2012

Greenpeace dénonce le manque de sécurité dans les centrales

Nucléaire : des sites pas tout à fait sûrs, des mesures pas tout à fait adaptées

Le 3 janvier dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire présentait au Premier ministre et rendait public ses conclusions concernant les évaluations complémentaires de sûreté réalisées par les exploitants (Areva, EDF, CEA), et aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant se rend sur le site de Chinon pour annoncer des mesures relatives à la sûreté. 

Illustration de Xavier Gorce

Un périmètre d’étude restreint
L’ASN était chargée d’un audit de sécurité des 58 réacteurs nucléaires français commandé après la catastrophe de Fukushima au Japon, en mars 2011.
Pour rappel, le cahier des charges du travail de l’ASN fixé par le gouvernement, consistait à analyser la résistance des installations nucléaires françaises face à un séisme ou une inondation d’une importance supérieure à celle envisagée lors de leur conception. Mais ces facteurs naturels sont loin d’être les seuls risques menaçant les installations nucléaires. Intrusion humaine, chute d’avion, virus informatique : de nombreuses autres menaces rendent les sites nucléaires vulnérables.

Greenpeace l’a encore prouvé le 5 décembre dernier en parvenant à s’introduire et à rester plusieurs heures sur les sites de deux centrales


L’ASN conclut que des travaux très onéreux sont nécessaires
L’ASN est formelle : sur le seul périmètre inondation / séisme pris en compte, plusieurs dizaines de milliards d’euros de travaux seront nécessaires pour que les installations nucléaires satisfassent ses exigences.

Ces travaux réclamés aujourd’hui par l’ASN impliqueront des investissements bien supérieurs à ce qu’EDF avait envisagé pour prolonger la durée de vie de son parc nucléaire. Les aménagements prescrits par l’ASN vont se traduire par “un investissement de dizaines de milliards d’euros” sur l’ensemble des installations, selon André-Claude Lacoste, son président. Inévitablement, ce coût devra être amorti et cela conduira à de nouvelles hausses des tarifs de l’électricité pour les ménages français, alors même qu’une hausse de 20 à 30 % est déjà attendue dans les années à venir.

Visite du ministre de l’Intérieur à Chinon : un cataplasme sur une jambe de bois
A la suite de l’intrusion de militants de Greenpeace dans des centrales, le Premier ministre a demandé un audit sur la sécurité des centrales aux ministres de tutelle de la filière.
Sans attendre les conclusions de cet audit, prévues d’ici le mois de mars, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant est aujourd’hui aux côtés d’Henri Proglio en visite à la centrale de Chinon, car comme il l’a déclaré au Parisien il a “souhaité mettre en route immédiatement des procédures pour améliorer les choses.

Ces mesures sont déjà connues : fourniture de caméras thermiques et de pistolets à impulsion électrique type Taser, et mise en place de nouvelles brigades cynophiles. Taser, qui, toujours selon l’interview du ministre de l’Intérieur seront spécifiquement destinés à UNE catégorie d’intrus : “les unités de gendarmerie seront par ailleurs toutes équipées de pistolets à impulsion électrique pour gérer les problèmes d’intrusion non terroriste sur un site nucléaire.”

Des mesures qui interviennent trop vite, trop tôt, purement évènementielles et communicationnelles… et déjà vues !
En 2007, suite à l’intrusion de Greenpeace dans la centrale de Belleville (Cher), le gouvernement de l’époque avait déjà pris de nouvelles mesures de sécurité dont la plus marquante reste la création d’une unité spécifique de gendarmes, le Peloton spécial de protection de la gendarmerie (PSPG), présente aujourd’hui sur toutes les centrales françaises. Les PSPG représentent au total 740 militaires.

Des mesures d’effet d’annonce… mais qui n’ont pas empêché les intrusions ultérieures.
Le gouvernement fait manifestement un choix, celui d’investir massivement dans une énergie dangereuse.
La France est en train de rater une opportunité industrielle et économique unique : la transition énergétique, créatrice de croissance et d’emplois. Et il appartiendra au prochain gouvernement de continuer dans cette voie sans issue, ou de saisir la chance qui s’offre à notre pays.

mercredi 18 janvier 2012

Les PPP une menace sur les finances locales

Il arrive que la lecture du Parisien soit instructive.
L'article ci-dessous est particulièrement éclairant.
Le système économique capitaliste nous masque la réalité.
Cela n'empêche pas des élus socialistes de ne voir que des avantages dans les PPP, comme à Cergy-Pontoise.
À nous de de faire connaître le mensonge que constitue ce faux partenariat entre les entreprises, qui cherchent le profit, et les collectivités publiques, qui défendent l'intérêt général (en principe !)




Hôpitaux, stades, canaux… Pour les financer, le secteur privé est de plus en plus sollicité. Une bonne affaire pour les entreprises, mais un piège qui pourrait se refermer sur l’Etat, les collectivités locales et les contribuables.

SÉBASTIEN RAMNOUX | Publié le 09.01.2012 Le Parisien
Dix-huit milliards d’euros depuis 2004, 60 Mds€ d’ici à 2020 dont 15 Mds€ rien que pour 2011 ! Les partenariats public-privé, les PPP, sont devenus pour l’Etat, les collectivités et les établissements publics comme les universités ou les hôpitaux le moyen privilégié pour le financement de leurs équipements.
« 2011 sera une année record, confirme François Bergère, directeur de la mission d’appui aux PPP (MAPPP), mise en place par le gouvernement pour encourager ce type de contrats. Malgré la crise, le recours aux PPP a permis de continuer d’investir en France. »
Créés au début des années 1990 au Royaume-Uni et introduits en France en 2002, les PPP ont été conçus pour alléger la dette publique. L’acteur privé, souvent un grand groupe de BTP soutenu par un partenaire financier, emprunte lui-même les capitaux nécessaires, construit les équipements et les entretient. En contrepartie, il perçoit un loyer sur une durée déterminée de la part de l’acteur public qui, in fine, devient propriétaire. Or, juridiquement, le montant des loyers n’est pas considéré comme de la dette publique.
Toutefois, ce système en apparence vertueux dissimule deux bombes à retardement. Tout d’abord, les loyers versés au privé reviennent au final à payer deux à trois fois plus cher le coût de l’équipement initial. Balard, le futur Pentagone français, est évalué à 745 M€, mais il coûtera à l’Etat plus de 3,5 Mds€ de loyers sur vingt-sept ans. « Le PPP, c’est tout simplement de la dette masquée, s’exclame Philippe Herlin, chercheur en finances et chargé de cours aux Arts et Métiers. Le PPP permet de ne pas s’endetter au début du projet, mais de repousser les dépenses à plus tard. »
Autre problème : des clauses peuvent contraindre l’Etat ou les collectivités à reverser au pot en cas de besoin. Eiffage a ainsi exigé du Centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes 115 M€ supplémentaires par rapport au devis d’origine. Les PPP sont également utilisés pour la construction des stades. Celui de Lille, par exemple. Or, si jamais le club nordiste était rétrogradé, on aurait à la clé un abondement supplémentaire des collectivités locales. Tout le contraire d’une gestion rigoureuse des finances publiques. Mais une bonne affaire pour les partenaires privés.

lundi 9 janvier 2012

Les apiculteurs veulent l'interdiction des OGM

 


Le vendredi 6 janvier, les Faucheurs Volontaires ont participé, au côté des apiculteurs, à l’occupation symbolique d’un site de sélection de semences de maïs appartenant à Monsanto sur la commune de Monbéqui (82), pour dire leur colère et leur inquiétude devant le risque de reprise des culture de maïs génétiquement modifié (Mon 810) à la suite de la suspension du moratoire qui en interdisait la culture. Après le jugement du 6 septembre dernier de la Cour de Justice de l'Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la consommation humaine. Si les cultures reprennent, les apiculteurs français n’auront plus le droit de vendre les produits de leurs ruches. C’est déjà le cas pour les miels espagnols, roumains, argentins, chinois,  …!

Les promesses d’interdiction du président de la république et des ministres concernés ne sont pas plus de nature à nous rassurer que le rendez-vous obtenu pour le 13 janvier au cours de cette occupation. Au cours des trois RV précédents, les mêmes interlocuteurs semblent redécouvrir la faisabilité de la solution qu’on leur propose : la loi de 2008 garantit « le droit de cultiver avec ou sans OGM », avec respect des productions préexistantes. Le gouvernement peut donc prendre sans délai un arrêté d’interdiction de culture, de cession et de circulation des semences OGM pour respecter le droit des apiculteurs ; arrêté qui peut difficilement être invalidé, contrairement à un éventuel nouveau moratoire.

La délégation (Conf, UNAF, Faucheurs Volontaires) ne sera entendue que si elle peut s’appuyer sur un large mouvement d’opinion à travers l'actionci-dessous, pour laquelle il faudrait un maximum de signatures avant le vendredi 13 janvier à midi. Elle sera ouverte jusqu’à satisfaction de notre revendication.

Merci de votre mobilisation pour faire suivre cette action dans vos réseaux respectifs.

Alain Uguen
Association Cyber @cteurs



COMMENT AGIR ?

Sur le site :
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/droit-cultiver-sans-ogm-409.html
 
Par courrier électronique :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER (en italique ci-dessous)
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre  choix :le droit de cultiver sans OGM
5- Adressez votre message aux  adresses suivantes :
cyberacteurs@wanadoo.fr
marie-claire.daveu@developpement-durable.gouv.fr
Bruno.le-maire@agriculture.gouv.fr
Vérifiez que les 3 adresses apparaissent bien
6- Envoyez le message.

_______________________________________________



Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
Localité :
Pays :


Monsieur le Président de la République,
Madame la ministre de l’Environnement,,
Monsieur le ministre de l’Agriculture,

Après le jugement du 6 septembre dernier de la Cour de Justice de l'Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la consommation humaine. A la suite de la suspension du moratoire par le Conseil d’Etat, sa culture n’est plus interdite.

La loi de 2008 garantit « le droit de cultiver avec ou sans OGM », dans le  respect des productions préexistantes.
Si les cultures reprennent, les apiculteurs français n’auront plus le droit de vendre les produits de leurs ruches. Leur droit et la loi sont donc bafoués.
Le gouvernement peut donc prendre sans délai un arrêté d’interdiction de culture, de cession et de circulation des semences OGM, seule mesure permettant de respecter le droit des apiculteurs à produire sans OGM et à vendre leurs récoltes sans risque d’invalidation immédiate par le Conseil d’État.
Vos promesses publiques d’interdiction doivent enfin être tenues.
La rencontre du 13 janvier entre les apiculteurs et les ministères de l’environnement et de l’agriculture doit être l’occasion d’annoncer cette décision.
Je serais attentif à la décision et à l’application de cette mesure et saurais en tirer les conséquences lors des prochaines échéances électorales.
Veuillez recevoir, madame, messieurs, l’expression de mes salutations




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