jeudi 31 mars 2011

Pas question de contester le nucléaire !


Quand l'odieux le dispute au ridicule : n'oublions jamais !

Comme il l'a déjà fait, Nicolas Sarkozy a profité de son séjour japonais pour réaffirmer le choix nucléaire de la France. "Nous avons pris des engagements de réduction des gaz à effet de serre. Pour les remplir, il n'y a pas 150 solutions, il y a le nucléaire", a-t-il martelé dans un message limpide aux partisans de son arrêt. Dans la foulée, il a dénoncé ceux qui comme la chancelière allemande, Angela Merkel, ont pris des décisions sur l'avenir de la filière nucléaire dans l'urgence. "L'heure n'est pas aux choix précipités qui ne marquent qu'une seule chose, le manque de sang-froid", a-t-il jugé.

Seule concession à l'émotion suscitée dans le monde par le drame de Fukushima, le chef de l'Etat a souligné que l'avenir du nucléaire passait par un indispensable renforcement de sa sécurité. "Le problème est un problème de norme de sûreté plus que de choix de l'énergie nucléaire, pour laquelle il n'y a pas d'alternative à l'heure actuelle", a-t-il tranché.

M. Sarkozy a ainsi proposé la réunion en mai à Paris des autorités de sûreté nucléaire des pays du G20, qu'il préside, afin d'imposer les mêmes normes de sûreté des installations dans le monde entier. "Il est absolument anormal que ces normes de sûreté internationales n'existent pas (...), ce qui compte, c'est qu'avant la fin de l'année il y ait des normes internationales", a-t-il insisté, "le nucléaire n'est possible qu'avec des normes de sûreté exceptionnelles".

mercredi 30 mars 2011

Nous sommes tous des Japonais

Les cinq leçons françaises de Fukushima

Si même Le Figaro le dit...

(http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/03/30/01029-20110330ARTFIG00709-les-cinq-lecons-francaises-de-fukushima.php)

Sans attendre le très long «retour d'expérience», comme on dit dans le jargon nucléaire, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) va devoir rapidement tirer les leçons de Fukushima dans le cadre de l'audit des 58 réacteurs d'EDF ordonné la semaine dernière par le premier ministre. Lors de la présentation mercredi aux parlementaires du rapport annuel de la sûreté nucléaire en France, André-Claude Lacoste, le président de l'ASN, a reconnu que le «cumul» de catastrophes naturelles est un «sujet que jusqu'à présent on n'a pas pris en compte».

Le risque sismique

«Une réflexion est en cours sur la réévaluation du risque sismique», a annoncé mercredi André-Claude Lacoste. C'est le cas pour Fessenheim. Une centrale est conçue pour résister en théorie à cinq fois la puissance du plus puissant séisme historique. André-Claude Lacoste a rappelé la décision de fermer l'atelier de plutonium (ATPU) à Cadarache (Bouches-du-Rhône), qui n'était pas jugé assez résistant malgré des travaux.

Le danger d'un tsunami

Le tsunami qui a ravagé la côte est du Japon montre la fragilité des installations au risque d'inondation. Après la tempête de décembre 1999, où l'eau était entrée à l'intérieur de la centrale du Blayais (Gironde) et avait failli provoquer un accident majeur, l'ASN avait réévalué les protections contre des raz de marée plus puissants que ceux envisagées dans les années 1970. C'est ainsi que la centrale de Gravelines avec ses six réacteurs est dotée d'«ouvrages de protection permettant de respecter une cote de sécurité légèrement supérieure à 9 mètres», comme l'indique François Godin, responsable de la division de Douai de l'ASN. Cette marge de sécurité va-t-elle de nouveau être révisée et sur quels critères alors qu'aucune recherche sur les tsunamis qui ont pu frapper les côtes atlantiques dans le passé n'a encore été menée en France, contrairement à ce qui a été fait en Grande-Bretagne ? Quel impact pourrait avoir une grosse vague en fonction du plateau continental et de la montée annoncée du niveau de la mer ? «Le réchauffement climatique change la donne, reconnaît le président de l'ASN. Des événements extrêmes qui se produisaient tous les mille ans le long des côtes reviennent maintenant tous les cents ans.» À défaut de se prémunir contre un tsunami, l'ASN se cale plutôt par rapport à un cumul d'événements extrêmes comme une forte marée, une tempête et de forts coups de vent.


Le vieillissement des centrales

L'ASN a donné fin 2010 pour la première fois son feu vert pour prolonger la vie d'un réacteur trentenaire de dix ans supplémentaires. Il s'agissait de Tricastin 1. La décision pour Fessenheim 1 est attendue dans les prochaines semaines. Pour autant, ce feu vert n'est pas un chèque en blanc, a prévenu mercredi André-Claude Lacoste. Si des enseignements tirés du Japon l'exigeaient, les décisions qui s'imposent - fermeture d'un réacteur - seraient prises. Les experts ont décelé depuis plusieurs années que certains organes, l'âge aidant, montrent des signes de corrosion. C'est le cas des générateurs de vapeur. Or, une nouvelle fois, EDF s'est fait taper sur les doigts pour avoir tardé à changer cette pièce majeure à la centrale du Bugey.


La gestion d'un accident

Après l'accident de Fukushima, le gouvernement japonais a décidé l'évacuation des populations dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale. Depuis le début, l'ASN répète que c'était la bonne mesure à prendre. «Je ne suis pas sûr» qu'en France une telle évacuation serait menée dans les mêmes conditions qu'au Japon, a confessé André-Claude Lacoste. Depuis cinq ans, le Codirpa (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d'un accident nucléaire) planche sur la gestion d'un accident nucléaire. «On s'est aperçu qu'en cas d'accident il pouvait y avoir des rejets de longue durée et que, dans ce cas-là, le confinement des populations ne cadrait pas. Il faut mieux envisager une évacuation immédiate» , explique Jean-Luc Lachaume, directeur adjoint de l'ASN, qui souligne néanmoins que les décisions pourraient être prises au cas par cas. Ce n'est pas la même chose de faire évacuer les rares habitants demeurant autour de la centrale du Blayais que ceux de l'agglomération dunkerquoise. Des discussions sont en cours avec le ministère de l'Intérieur qui pourraient aboutir à une modification des plans particuliers d'intervention (PPI).


Le confinement des piscines

Les piscines de combustibles usés qui jouxtent les réacteurs sont elles aussi potentiellement très dangereuses. Fuku­shima l'a rappelé. Si l'eau n'est plus refroidie comme cela a été le cas la semaine dernière au Japon, les assemblages peuvent se trouver hors d'eau, être attaqués et relâcher de la radioactivité directement dans l'atmosphère car les piscines, contrairement aux réacteurs, ne sont pas confinées. «Nous n'avons pas attendu Fukushima pour nous pencher sur cette question, admettait la semaine dernière Thomas Houdré, de l'ASN. À la différence des réacteurs japonais, les piscines d'EDF sont dans des bâtiments séparés, résistants aux séismes mais pas confinés. La piscine de l'EPR, en chantier à Flamanville, est la seule à être protégée par une enceinte. À défaut de demander le confinement des piscines des 58 réacteurs d'EDF, l'ASN va regarder de près si leur système de refroidissement peut être garanti, même en cas de dommages aussi graves que ce qu'a subi Fukushima.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/22/01003-20110322ARTFIG00752-japon-les-rejets-radioactifs-contaminent-l-eau-de-mer.php

samedi 26 mars 2011

Pire que la mort...


"Le Japon a annoncé samedi avoir mesuré des niveaux d'iode radioactif 1.250 fois supérieurs à la norme légale en mer près de la centrale en péril de Fukushima, renforçant les craintes d'une rupture de l'étanchéité d'un ou plusieurs réacteurs.

Cette forte concentration aggrave les risques de contamination alimentaire par les produits de la mer dont raffolent les Japonais.

Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a invité les États à "tirer des leçons" de la crise nucléaire en cours dans le nord-est du Japon. Quelques heures auparavant, le Premier ministre japonais Naoto Kan avait reconnu que l'évolution restait "imprévisible" à Fukushima Daiichi".

http://www.lepoint.fr/monde/japon-fuites-inquietantes-a-fukushima-pollution-tres-radioactive-en-mer-26-03-2011-1311615_24.php


"Le scénario du pire" est en cours titrait Le Monde daté du 26 mars. Cela signifie que l'évolution de la situation n'est, désormais, susceptible d'aucun contrôle ! Une lente et irréversible pollution planétaire est en train de se développer. Les premières victimes en seront les Japonais ! Les scientifiques arrogants et tous les nucléocrates (qui ne renonceront jamais) se retrouvent impuissants et... nous avec eux. Les conséquences sur la santé des hommes sont imprévisibles. Ce qualificatif, "imprévisible", va connaître, hélas, un succès médiatique énorme. Il signifie que l'espèce humaine est dépassée par son action et qu'elle est devenue l'apprenti sorcier qui n'a aucun recours car le maître est absent ou il n'y en a pas...

Bien entendu, la France ne renoncera pas à entretenir, voire à développer encore son parc nucléaire sauf révolte politique des Français ! Libération du 25 mars, en page 3, reconnait (enfin !) que l'État nucléocrate est le premier lobby de l'atome". Martine Aubry lâche qu'il faudra sortir du nucléaire, ce qui ne va pas lui valoir que des amis eu sein du PS.

Mais qu'importe ces réactions. L'essentiel est ailleurs. Une agonie lente s'étend sur une partie du monde, invisible, sournoise, destructrice, presque au hasard ! Cette vie sous la menace dont on ne mesurera les effets qu'au bout d'un temps indéterminé est pire que la mort. La vie en sursis ou la peur pour sa descendance tue l'espérance. Le monde a changé de bases. En tirerons-nous toutes les conséquences, nous qui sommes loin du Japon et dans le pays le plus nucléarisé au monde avec des stocks énormes de déchets et 19 centrales à démanteler ?

lundi 21 mars 2011

N'achetons plus du thé Lipton et l'Eléphant


La société qui fabrique les thés et tisanes "LIPTON" et "L'éléphant" ferme son usine en France (Aubagne) pour l'installer en Roumanie. Elle s'oppose à une reprise par les salariés, elle vire tous les travailleurs uniquement pour augmenter ses bénéfices.

L'usine était parfaitement rentable, mais les actionnaires veulent gagner plus d'argent en délocalisant.
OK ! Mais soyons logiques et boycottons leurs produits; qu'ils aillent chercher des clients en Roumanie!


BOYCOTT !

Faites suivre ce message, si vous adhérez à son contenu, et agissez en conséquence !


Indignez vous !

Débranchons-nous.



« L’apocalypse » en cours au Japon est tout sauf inattendue et imprévue. On peut en dire comme de bien d’autres malheurs : vous en savez déjà suffisamment, nous aussi. Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut, ce qui nous manque, c’est le courage d’admettre ce qui nous arrive et d’en tirer enfin les conséquences. Voici cinquante ans que nous vous mettons en garde, nous, prophètes de malheur, oiseaux de mauvais augure, cassandres, obscurantistes, rabat-joie, écolos rétrogrades, punitifs, intégristes, ayatollah verts, anarchistes irresponsables, baba cool... Cinquante ans que vous nous invitez à retourner vivre dans une caverne d’Ardèche, vêtus de peaux de bêtes, éclairés à la bougie et nourris de lait de chèvre.

Vous n’avez jamais eu le temps ni l’envie de vous opposer au nucléaire. Vous n’avez jamais manifesté, pas même contre SuperPhénix à Malville en 1977. À Grenoble, vous vous êtes accommodés des années durant de la présence de trois réacteurs nucléaires en zone urbaine (Siloë, Siloette, Institut Laue Langevin). Votre mode de vie n’est pas négociable. Vous vous éclairez au nucléaire, à en tuer l’obscurité nocturne dans les villes ; vous vous chauffez au nucléaire ; vous produisez et consommez au nucléaire ; vous vous connectez au nucléaire ; vous vous déplacez au nucléaire (TGV, voitures électriques) ; vous travaillez pour le nucléaire et vos emplois valent plus que vos vies. Vous votez pour le nucléaire, vous élisez maire de Grenoble Hubert Dubedout, Michel Destot, ingénieurs du Commissariat à l’énergie atomique, et bien d’autres de leurs semblables dans la cuvette. Vous vivez par le nucléaire, il n’est que trop normal que vous mourriez par le nucléaire ; lentement à coup de cancers disséminés dans l’environnement ; brutalement quand « l’accident qu’on ne pouvait pas prévoir » fait enfin sauter Bugey, Cruas, le Tricastin ou l’une des 58 centrales qui vérolent le pays le plus nucléarisé du monde. Jamais vous ne vous y êtes opposés. Le nucléaire paie la taxe professionnelle, vos piscines municipales, vos salles polyvalentes, vos cours de tennis. Vous l’avez choisi. Vous l’avez mérité. Pas de jérémiades le jour où vous devrez bondir avec toute votre famille dans votre voiture pour fuir une zone irradiée et bouclée par l’armée. Ne nous parlez pas de vos enfants, des générations futures, de leur avenir, de « développement durable » et « d’énergies alternatives ». Toute votre existence prouve assez que vous vous moquez de ces mots creux.

Que si ces lignes vous scandalisent, joignez le geste à la parole et prouvez enfin par vos actes que vous n’êtes pas complices du sort qu’on vous fait. Mais comment le croire.



Les technologies numériques tuent ces jours-ci au Japon. Ceux qui vous disent qu’on peut à l’infini augmenter la production et la consommation, le pillage des ressources naturelles, la pollution du milieu naturel, sont des criminels qui vous mentent et nient la réalité. Les limites de la Terre s’imposent à nous et nous imposent des choix. Ce n’est pas grave. Nous n’avons pas besoin d’objets « intelligents ». Nous avons besoin d’être intelligents, de déchirer le voile de la propagande techno-scientiste, de refuser la consommation meurtrière et abrutissante, de jouir de notre existence de Terriens.

La vie est tout ce que nous avons. Ce n’est pas parce qu’EDF, Areva et le CEA nous détruisent que nous devons être leurs complices. Débranchons-nous.

Extrait de : Pièces et main d’œuvre
Grenoble, le 16 mars 2011


http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=308


samedi 12 mars 2011

Le Japon deux fois victime du nucléaire !


« 65 ans après Hiroshima et Nagasaki, un nouveau Tchernobyl menace le Japon. Combien de temps encore nos dirigeants resteront-ils sourds à toute raison » : Les amis de la Terre.



Les principaux accidents nucléaires de l'histoire :

28 mars 1979 aux États-Unis : A Three Mile Island (Pennsylvanie), une série d'erreurs humaines et de défaillances matérielles empêchent le refroidissement normal d'un réacteur, dont le cœur commence à fondre. Les rejets radioactifs provoquent une contamination importante à l'intérieur de l'enceinte de confinement, mais sans affecter les populations ni l'environnement. 140 000 personnes sont temporairement déplacées.

août 1979 aux États-Unis : Une fuite d'uranium dans un site nucléaire secret près d'Erwin (Tennessee) contamine un millier de personnes.

- janvier 1981 au Japon : Quatre fuites radioactives se produisent à la centrale nucléaire de Tsuruga (centre). 278 personnes sont irradiées.

26 avril 1986 en URSS : Le réacteur n° 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25 000 morts (estimations officieuses). Pendant dix jours, le combustible nucléaire brûle, rejetant dans l'atmosphère des radioéléments d'une intensité équivalente à plus de 200 bombes d'Hiroshima et contaminant les trois quarts de l'Europe.

avril 1993 en Russie : Une explosion dans une usine de retraitement de combustible irradié à Tomsk-7, ville secrète de Sibérie occidentale, provoque la formation d'un nuage et la projection de matières radioactives. Le nombre des victimes n'est pas connu.

23 juillet 2008 en France : Pendant une opération de maintenance réalisée sur un des réacteurs du site nucléaire du Tricastin (Sud), des substances radioactives s'échappent, contaminant très légèrement une centaine de salariés.


L'industrie nucléaire ne sera jamais sûre.


La centrale de Fukushima

Le Japon est-il menacé d'un accident nucléaire majeur comparable à celui de Three Mile Island, la centrale américaine dont le coeur avait, le 28 mars 1979, partiellement fondu ?

S'agit-il d'un un accident nucléaire tel que celui qui s'est produit, le 26 avril 1986, dans la centrale nucléaire Lénine en Ukraine ?

Avec 53 réacteurs et deux autres en construction, le Japon est un des pays les plus nucléarisés au monde, derrière les Etats-Unis (104 réacteurs) et la France (59 réacteurs).


La centrale de Fukushima-Daiichi, située sur la côte pacifique, à 250 km au nord de Tokyo, regroupe 6 des 55 réacteurs nucléaires de l'archipel, dont 11 se sont mis automatiquement à l'arrêt lorsqu'a été ressenti le séisme. Le risque d'une fusion du coeur du réacteur n° 1 de la centrale restait, samedi 12 mars, la préoccupation principale des autorités nucléaires japonaises et internationales.



Faut-il que les humains subissent de pareils drames avant de prendre conscience des impasses dans lesquelles ils se sont jetés ? On peut s'attendre à la multiplication des arguments tels que : la France n'est pas un pays sismique ; la compétence française nous éviterait de tels accidents ; il n'est pas d'industrie sans risques...

La réalité est tout autre ! La catastrophe japonaise constitue "un coup dur" pour l'industrie nucléaire. On va tenter de minimiser ce qui ne peut pas l'être. À l'heure où nous écrivons, nous ignorons jusqu'où ira le sinistre. Le Japon s'apprête à distribuer de l'iode aux riverains. L'Agence internationale de l'énergie atomique a été informée par les autorités japonaises qu'elles prenaient des dispositions en vue de distribuer de l'iode aux riverains des centrales nucléaires touchées par le séisme du 11 mars, en vue de protéger les corps des effets des radiations nucléaires. Les autorités locales ont réagi en lançant un ordre d'évacuation à un rayon de 20 km autour de la centrale et plus de 100 000 riverains de la centrale de Fukushima ont été déplacés. L'explosion fait craindre une possible fusion dans le réacteur, alors que le système de refroidissement a été touché par le fort séisme de magnitude 8,9 vendredi.

Sottise et indécence : pendant ces événements, qui ne sont pas terminés, on s'apprête à rassurer les Européens : " Le commissaire européen chargé de l'énergie, Gunther Oettinger, "va inviter en début de semaine prochaine les autorités nationales en charge de la sécurité nucléaire, les vendeurs et opérateurs de centrales, à une réunion à Bruxelles pour évaluer ensemble les conséquences de l'accident (au Japon) et en tirer les enseignements", a indiqué l'exécutif européen dans un communiqué. "Si nécessaire, des actions préventives seront prises" pour éviter ce genre d'incident dans l'UE, a souligné la Commission dans son communiqué...

Probablement va-t-on, en Europe, voter des lois interdisant à la Terre de trembler...

dimanche 6 mars 2011

L'aspartam, un poison alimentaire

Le 15 mars 2011, sur ARTE, Marie-Monique Robin, qui a déjà dénoncé "Le monde selon Monsanto", récidive : elle révèle le scandale de l'aspartam, dans son film et DVD suivi d'un livre : "Notre poison quotidien".



Dans son livre-enquête Notre Poison quotidien, Marie-Monique Robin dénonce les produits chimiques présents dans nos assiettes. Extraits choisis.

Parce qu'elle a grandi dans une ferme des Deux-Sèvres, au milieu des tracteurs et des bidons d'insecticides, Marie-Monique Robin a voulu savoir. Lever un doute affreux. La journaliste indépendante venait de publier Le Monde selon Monsanto, une enquête inédite sur l'emprise du géant mondial des OGM, également fabricant de pesticides. Elle s'est demandé, tout à coup, si le maniement régulier de ces poisons pouvait expliquer la maladie de Parkinson de son jeune cousin François, ou encore le cancer du foie qui emporta Maurice, associé de son père. Deux années d'investigation méticuleuse sont venues confirmer ses pires inquiétudes. Les exploitants sont bel et bien victimes des produits qu'ils répandent. Mais ils ne sont pas les seuls : les simples citoyens mettent aussi leur santé en danger en mangeant fruits, légumes, céréales et viande issus de l'agriculture dite "moderne". Poussant son raisonnement, Marie-Monique Robin s'est intéressée à d'autres "miracles" de la chimie, aujourd'hui largement polémiques : l'aspartame, répandu dans les plats et les sodas allégés, et le bisphénol A, contenu notamment dans les biberons en plastique. Et son verdict est sans appel. La journaliste dénonce, là encore, la passivité des autorités de régulation face à la toute-puissance de l'industrie chimique. Notre poison quotidien est une démonstration minutieuse, ardue parfois, mais implacable, dont L'Express publie les extraits en exclusivité.

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/des-poisons-dans-notre-assiette_967654.html

Voir aussi :
http://
videos.arte.tv/fr/videos/notre_poison_quotidien_interview_de_marie_monique_robin_2_5_-3682526.html




vendredi 4 mars 2011

Des bouteilles écoleau ?

L'entreprise écolo est... tendance !
Voici une entreprise qui cherche à occuper le marché de l'emballage.
Questions : l'eau peut-elle être stockée et conservée dans cet emballage bio sans être dégradée ou polluée ?
Cet emballage à courte vie se dégrade-t-il ... chez soi, dans le placard ?
Un procédé secret permet de transformer le maïs, par exemple, en plastique. Ce procédé est-il ou non nuisible puisqu'on n'en connait rien ?
Bref, l'intérêt de l'abandon progressif du pétrole et des objets à trop longue dégradation trouve-t-il, ici, une solution.
Ce n'est pas entièrement prouvé.




L'enfouissement des déchets d'emballages dégrade les sols pour des siècles.
L'enfouissement représente 80% du traitement des déchets.
50% des bouteilles en plastique sont perdues dans la nature.
Le recyclage ne résout pas la fin de vie de l'emballage.
Il génére lui-même une débauche d'énergie.

L'entreprise française Vegetal & mineral water, en Champagne, propose une bouteille en bio-plastique. Issue d'agro-ressources renouvelables annuellement et non transgéniques, cette matière est une alternative au plastique d'origine pétrole, 100% recyclable, 100% biodégradable, 100% compostable.

Le bioplastique est fait à partir de granulés issus du maïs, de la betterave ou de la pomme de terre. 4% seulement des terres agricoles suffiraient à la production de végétaux pour
substituer tout le pétrole des emballages.

A l'école supérieure d'ingénieurs d'emballage et de conditionnement de Reims, cette prouesse technologique a nécessité deux ans de travail. Les granulés de maïs, mélangés à des aditifs, permettent de produire du bioplastique issu de ressources renouvelables telles que la betterave, les pommes de terre, le maïs etc..."

Pour la société Champenoise qui va commercialiser ce prototype, l’enjeu environnemental est important : dix milliards de bouteilles d'eau minérales sont produites, chaque année, en France.

http://www.lentreprise.com/outils/imprimer.asp?id=19942&k=4

http://www.vegetal-mineral-water.com/


mercredi 2 mars 2011

No gazaran


Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci
http://alter-echos.org/publie-ailleurs/%C2%AB-no-gazaran-%C2%BB-la-mobilisation-contre-les-gaz-de-schiste-s%E2%80%99amplifie/
























Moins de voitures = meilleure santé

Europe : la pollution de l’air tue, rend malade et coûte très cher

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La pollution de l’air dans les villes européennes se paie cash pour les habitants en terme d’espérance de vie montre l’enquête Aphekom menée de juillet 2008 à mars 2011 dans 25 villes – pour un total de 39 millions d’habitants – de 12 pays européens et coordonnée par l’Institut de veille sanitaire (Invs).
Par rapport à une situation où les niveaux moyens annuels de particules fines de moins de 2,5 microns (PM 2,5) seraient ramenés au seuil de 10 microgrammes par mètre-cube (10μ/m3, la limite préconisée par l’Organisation mondiale de la santé, Oms), elle raccourcit de 22 mois la vie d’un trentenaire à Bucarest, de plus de 13 mois à Barcelone, d’un an à Rome et à Athènes.
Les citadins français ne battent pas ces records mais perdent tout de même plus de 7 mois de vie à Paris, presque 6 à Lille et à Paris, environ 5 mois au Havre, à Rouen ou à Toulouse...
Et plus on vit près du trafic routier, plus les risques de morbidité sont grands. Idem pour certaines pathologies : dans nombre de villes européenne, le fait d’être « d’habiter à proximité du trafic routier pourrait être responsable d’environ 15 % des asthmes de l’enfant » et il en va de même pour 23 % des pathologies chroniques respiratoires et 25 % des maladies cardio-vasculaires chez les adultes de 65 ans et plus.
A Barcelone, Valence, Bruxelles et Vienne, le taux d’enfants souffrant d’asthme dû à la pollution frôle ou dépasse les 20 %. Dans les même villes, la pollution cause plus de 30 % des affections coronariennes.
Au total, cette exposition à la pollution causerait 19 000 décès par an, dont 13 000 par affections cardio-vasculaires.

Cette pollution a aussi un coût économique exorbitant : l’alignement sur les valeurs de l’OMS permettrait d’économiser 31,5 milliards d’euros par an, des dépenses liées aux coûts de santé, à l’absentéisme au travail...

Cette étude est publiée alors que l’Union européenne doit prochainement modifier ses valeurs limites pour les particules fines, très dangereuses car leur petitesse leur permettant de pénétrer facilement dans l’organisme. Si l’Oms recommande un plafond de 10μ/m3, elles a été fixée, à 25μ/m3 dans l’Union européenne à l’horizon 2015 !

http://www.viva.presse.fr/Europe-la-pollution-de-l-air-tue_15019.html

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