jeudi 23 décembre 2010

Voulons-nous un monde sans neige ?

Les réactions, après les passages neigeux sur l'Europe, au cours de ce mois de décembre 2010, ont quelque chose de ridicule mais aussi de révélateur de l'inadaptation de nos civilisations à la réalité du climat.

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Pour un peu, seraient édictées des Directives et voté des lois pour interdire au ciel de faire tomber la neige ailleurs que sur les pistes de ski !

Il n'est pas vrai que ces chutes de quelques centimètres de neige dans nos villes constituent une catastrophe. La vérité est que l'on ne veut rien changer à nos habitudes et, par conséquent, on multiplie les salages, les sablages, les dégivrages en vain. Pourquoi n'est-il pas possible, en 2010, quand le mauvais temps survient (mauvais temps pour nous, pauvres humains) de rester... à la maison.

Plus encore, quand la neige s'ajoute à l'approche de Noël (ce qui, en d'autres temps, nous aurait ravis), alors c'est l'angoisse : comment vont arriver les cadeaux ? Pas de cadeau, pas de Noël ! Pas de cadeau égale catastrophe économique ! Le commerce doit croître et pas régresser d'un an sur l'autre, neige ou pas.

Il est des enseignements à tirer de ces "pagailles", de ces désordres engendrés par la chute de quelques centimètres de neige. Mais le ferons-nous ?



Si tant de trains, d'automobiles et d'avions circulent mal, c'est que trop de trains, d'automobiles et d'avions circulent et que la gestion de ces flux, complexe et tendue ne souffre aucune perturbation. Survient la neige ou le verglas et tout se dérègle...

Ce n'est pas en déversant des tonnes de sel supplémentaires (ce qui, d'ailleurs, nuit gravement à l'environnement) qu'on réglera une question dont on ne se préoccupe pas de la cause et dont on n'a pas l'humilité d'admettre qu'il faut la supporter.

Sans en revenir à ce temps où les paysans du Haut Doubs déneigeaient à la pelle leurs toits menacés de s'écrouler sous deux mètres de neige, ou plus..., sans retourner vers ces années où les riverains des voies ferrées déblayaient devant les locomotives pour qu'elles passent, coûte que coûte..., sans rêver de ces "temps bénis" où les montagnards restaient cloitrés des semaines entières dans leurs fermes faute d'en pouvoir sortir..., ne peut-on s'interroger sur cette fragilité qui nous fait considérer comme une catastrophe ce qui n'est qu'une intempérie ordinaire, un dérèglement passager des conditions climatiques ?

Voulons-nous vivre sans neige ? Pourquoi est-elle un plaisir ici, un malheur là ?

Et ne serait-il pas utile, au passage, de se demander comment et pourquoi le réchauffement global de la planète engendre des zones de froid, où la pluie se transforme en neige ? Il est vrai que cela nous dérange d'avoir à admettre que la température moyenne du globe s'élève peu à peu sous l'effet de nos activités. Il est vrai aussi qu'il est difficile de comprendre que les hivers sont plus froids parce qu'il fait plus chaud !

Ne nous y trompons pas, les hivers rigoureux de ces dernières années sont bel et bien des démonstrations du réchauffement climatique. N’en déplaise aux climato-sceptiques, ces vagues de froid laisseront la place à des étés toujours plus chauds. En cause : la fonte de la calotte glaciaire qui ne repousse plus les rayons du soleil (1).

Même ceux qui doutent encore -et on les retrouve dans les colonnes du Figaro-, sont bien obligés de faire état des travaux scientifiques qui, au-delà des hypothèses, confirment que les dérèglements climatiques, de toutes sortes, sont liés aux changements gigantesques qui se produisent dans l'Arctique, proche de l'Europe. (2)

La neige, qui n'est pas tombée en abondance sur l'Europe, comme au Canada ou en Sibérie, fait partie de la vie des humains. Il faut nous y adapter. Mais c'est ce dont sont incapables les sociétés sophistiquées qui veulent plier le réel à la volonté des humains. La question est philosophique : acceptons-nous notre condition ? Elle est aussi politique : est-ce l'économie qui doit diriger l'effort de la société pour faire face à l'ordinaire, rare sur une année, mais inévitable ?

Recul des glaces : voir les explications de la carte sur le site d'Univers-nature (3)
(1) http://www.developpementdurable.com/insolite/2010/12/A5668/rechauffement-climatique-les-hivers-froids-en-sont-la-preuve.html

(2) http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/12/23/01008-20101223ARTFIG00601-le-pole-nord-se-rechauffe-l-europe-se-refroidit.php

(3) http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2769

dimanche 19 décembre 2010

L'impasse écologique



Ce n'est pas l'écologie qui est dans l'impasse, ce sont les partisans et les adversaires de l'écologie qui s'y retrouvent ensemble. La contradiction, l'aporie, c'est qu'il faille penser et faire une chose et son contraire ! On ne peut ni arrêter ni continuer de faire ce qu'on fait dans le domaine économique. J'ai relevé la provocation ironique suivante, dans le livre à quatre mains auquel collabore Sylvestre Huet, mon ami, journaliste scientifique à Libération :
"Quand on a la croissance, il faut tout faire pour la conserver, donc ce n'est pas le moment de s'occuper de l'environnement; quand on ne l'a pas il faut tout faire pour la retrouver et donc ce n'est pas non plus le moment non plus de s'occuper de l'environnement" (1)

Comment sortir de ce piège et du reste peut-on en sortir ? Quand on ne sait quel chemin prendre, ou bien on va à reculons pour retrouver une information qui peut guider, ou bien on va de l'avant quoi qu'il arrive, à ses risques et périls. Sauf qu'en l'occurrence, ce n'est pas de la marche solitaire du randonneur qu'il s'agit ! Dans ce cas, le choix à faire est alternatif. Hors, actuellement, il s'agit de flots humains qui se dirigent vers des objectifs incompatibles ou, pire, qui agissent, successivement, pour obtenir des résultats qui au mieux s'annulent et, au pire, se superposent et détruisent les fondements de l'action économique.

La crise qui, redisons-le mille fois, n'en est pas une, qui est multiple (économique, financière, écologique, climatique, universelle, bancaire...), qui est autre que tout ce qui a été connu jusqu'ici, oblige à des décisions, lesquelles sont hâtives ou mauvaises car prises dans un cadre social, économique et politique qui se brise. C'est le cadre qu'il faudrait changer et c'est le cadre qu'on ne veut et qu'on ne sait changer.



Il n'y a, en bref, de solution que dans la rupture avec le système capitaliste mais toutes les tentatives pour échapper à ce système ont historiquement échoué ! On n'ose donc pas y toucher ! Le fascisme et le communisme soviétique ont laissé des traces si cruelles dans l'histoire du monde que l'on s'en tient à rechercher comment améliorer ce qui est. Et voilà le paradoxe : on ne peut ni tout changer ni rien changer ou, pour être plus clair encore, on ne peut ni fuir ni affronter le danger. On subit. On attend. On espère une nouveauté qui débloque notre paralysie.

Les tenants de la décroissance ont beau avoir raison (quand ils disent : celui qui a la liberté de tout faire n'est pas libre du tout et à vouloir vivre sans limites on butte sur des limites infranchissables), ils n'ont pas prise sur le réel. Eux au moins peuvent s'en rendre compte, mais les maîtres de la finance et de l'économie perdent pied, à leur. Ce qui se passe en Europe, pour plusieurs états "en voie de sous-développement", en attendant les autres, n'est ni maîtrisé ni maitrisable. Ce qui se passe en Asie qui conduit là d'où l'occident s'englue, dans la surproduction inégalitaire et la promotion de l'inutile, ne constitue qu'une énorme bulle spéculative et activiste où les techniques savantes sont confisquées pour satisfaire de faux besoins.


Le carbone ne s'achète pas

Jamais donc l'écologie politique ne s'est trouvée mieux nourrie par les faits, et faire l'autruche, pour les consommateurs conditionnés par un espoir de plaisir que le foie gras de Noël ne comble pas, ne peut davantage durer que la neige qui embellit l'ensemble immense du paysage depuis quelques heures, ce 19 décembre 2010.

Ce qui est détestable, c'est d'attendre. D'attendre que le ciel nous tombe sur la tête ou qu'il s'illumine d'un seul coup pour nous révéler ce que nous n'avons pas voulu voir. Comment ne pas rester passif ?

Je ne vois à cela qu'une seule réponse : il faut tenter d'éviter tous les comportements que les médias, la publicité, les bavards radoteurs nous suggèrent à chaque minute. Dure ascèse ! Et, comme toujours, ce sont les sans, les privés de tout, qui ouvrent des espaces de pensée pour eux-mêmes et nous tous : le monde du plus a failli. Avant même de savoir où l'humanité s'engage, il faut commencer à vivre autrement. C'est tout à la fois plus simple et beaucoup plus compliqué que de faire-de-la-politique-autrement.

Je n'ai besoin ni de croissance ni de décroissance. Ce qui s'épanouit n'obéit à aucune loi figée, à aucune certitude définitive. Vivre en société est un art bien plus que l'obéissance à des textes.

(1) Jérôme Chappelaz, Olivier Godard, Sylvestre Huet, Hervé le Treut, Le changement climatique, les savoirs et les possibles, Collection dirigée par Isabelle Joncœur, Paris, éditions La Ville brûle, 2010.

dimanche 12 décembre 2010

Cancún : une critique d'ATTAC utile mais trop désespérante




La position d'ATTAC devait être connue. Elle est dure, mais nécessaire.

Il lui manque de relever aussi :
• que le protocole de Kyoto n'est pas abandonné (ce qui était craint en début de travaux).
• que le négationnisme pseudo scientifique sur l'absence de réchauffement lié aux activités humaines est totalement rejeté.
• que l'ONU redevient le lieu de décisions contraignantes sur le sujet dont dépend l'avenir de l'humanité (rien n'est plus fermé, pour Durban, en 2011).
• que les pays occidentaux n'ont plus seuls la main sur le dossier.
• que la prise en compte des données écologiques de la situation économique est de retour.

Bref, si ATTAC a raison, il ne faut pas politiquement casser l'espoir (fut-il mince !) d'une relance de la dynamique écologique dont dépend l'avenir du monde.





Cancún, un accord qui entérine Copenhague

L’accord de Cancún entérine l’ « accord » de Copenhague, qui n’était légalement qu’un texte parmi d’autres même s’il avait été proposé par les États-Unis et la Chine et soutenu par les grands pays. Il est désormais un texte des Nations-Unies et un pas de plus vers la fin du protocole de Kyoto.

Si, comme le prévoit le protocole, une seconde période d’engagements contraignants pour des réductions d’émissions de gaz à effet de serre est notée, aucune date n’est retenue. Les pays seraient libres de choisir l’année de référence pour les calculs de leurs engagements et, pour tous ceux qui ne choisiraient pas l’année 1990 fixée à Kyoto, ils ne seraient pas soumis au cadre contraignant du protocole. En ce sens, l’accord de Cancún est le prolongement juridique du texte de Copenhague qui avait déjà ouvert cette possibilité. Le texte adopté est même en deçà : même si les travaux du GIEC sont évoqués, aucun objectif chiffré en matière de réduction des émissions n’y figure.

La demande de nombre de pays africains, des états des petites îles, de nombreux pays du Sud, en accord avec les travaux scientifiques récents, de fixer l’objectif à 1,5°C n’a pas été retenue.

Le fonds vert est certes créé, mais sans aucune garantie que les financements soient apportés et avec la Banque mondiale comme acteur essentiel. Quels financements pour l’adaptation, mise en avant par les pays les plus pauvres, alors que les capitaux s’orientent prioritairement vers les activités lucratives de l’économie verte ? Aucun financement public nouveau n’étant retenu, ni par le biais de la taxation du transport maritime, ni par le biais du transport aérien, ni bien sûr par le biais de taxes globales. Seuls 15% des financements seraient publics, le reste étant fourni par les marchés du carbone et la contribution propre des pays du Sud.

En revanche, le texte ouvre la porte à l’extension des marchés du carbone : c’est la carbonisation de la terre, des forêts, un « CO2lonialisme », selon l’expression des mouvements sociaux, le carbone devenant une sorte de monnaie d’échange universelle, gérée par la banque mondiale. Tout y est ! Autant dire que cette « victoire » est un recul par rapport à la conférence de Bali, qui, en 2007, avait fixé une feuille de route devant conduire à une nouvelle phase d’engagements contraignants ! Et on ne pourra pas ici invoquer l’attitude de la Chine, qui a clairement annoncé qu’elle était prête, comme pays émergent, à accepter des engagements contraignants.

Nous apportons notre soutien à la position exprimée par la délégation bolivienne, qui s’est battue jusqu’au bout pour faire valoir les droits des humains et des peuples et les propositions des mouvements sociaux ; elle a donné à cette conférence une tenue politique contre l’affairement des lobbies et la démission des États. La Bolivie a rappelé son refus sans appel du contenu de l’accord, qu’elle a souhaité voir notifier. Elle a montré son attachement au processus onusien et affirmé que le multilatéralisme, tant vanté par les puissants, ne saurait signifier alignement, chantage et soumission.

D’ici la prochaine étape à Durban, en Afrique du Sud, nous avons à construire, avec des coalitions comme CJN ! (Climate Justice Now !) à laquelle appartient ATTAC avec le fédération internationale des Amis de la Terre et l’internationale paysanne Via Campesina, les mobilisations et le rapport de force nécessaires pour sortir de l’impasse un processus qui, en l’état, ne répond pas aux défis de la crise climatique et de ses conséquences, sociales, écologiques, politiques.

Attac France, Cancún, le 11 décembre 2010
http://www.france.attac.org/spip.php?article12040

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mercredi 8 décembre 2010

L'entente durable PS-UMP

Le monde est rongé, la mauvaise fois générale, l'acharnement à faire ce qui nuit, total ! L'hypocrisie et le mensonge ont fait du développement durable un argument des défenseurs du système économico-politique. En France la surdité politique, l'inconscience écologique dominent. Hervé Kempf décrit, en quelques phrases, cette période dont nous ne sortirons pas sans drame et sans contestation du clan productiviste UMP-PS. Il fallait que ce fut dit.

http://sergecar.perso.neuf.fr/images/developpement_durable_critique.jpg

Destruction durable

par Hervé Kempf
Le Monde du 7-12-2010

Voici quelques histoires d'environnement. Elles constituent des pièces essentielles de la grande histoire qui raconte comment, dans la plus parfaite bonne conscience, nous appauvrissons la biosphère. Ici, pas de conférence internationale, peu d'articles scientifiques, quelques rapports négligés, le désintérêt des médias : on détruit silencieusement.

Tiens, par exemple, c'est en Isère, dans le massif forestier des Chambarans, que l'entreprise Pierre & Vacances veut construire un village de loisirs - il faudra défricher et artificialiser quelques dizaines d'hectares. Ici, c'est dans le Jura que la petite commune de Damblans veut étendre une zone d'activités économiques sur 12 hectares de bonnes terres agricoles - il y a deux ou trois de ces zones aux alentours, mais allez... Voici dans l'Allier, près de Moulins, le projet de Logiparc : on rêve de transformer 184 hectares de champs en une base logistique "au coeur de l'Europe".

Là-bas, à Clermont-l'Hérault, dans l'Hérault, un entrepôt géant de la grande distribution remplacerait 70 hectares de vignes et de vergers. En Seine-et-Marne, près de Disney, Pierre & Vacances - encore ! - voudrait édifier des "villages nature" sur 570 ha de l'excellente terre de Brie - bon, on commencera avec 175... Près de Nantes, le projet de Notre-Dame-des-Landes - qui accède peu à peu à la visibilité, grâce à l'énergie de ceux qui s'y opposent - transformerait plus de 1 300 ha de bocages en un aéroport de plus.

La liste n'est, hélas !, pas exhaustive. Dans chaque cas, quelques points communs. Le projet est vendu grâce à de mirifiques promesses d'emplois qui font oublier le dégât environnemental. L'examen des dossiers tempère beaucoup la force des promesses. Mais, deuxième point, les arguments des opposants se heurtent presque toujours à une alliance UMP-PS, qui forme un mur presque infranchissable : si, au niveau national, ces partis paraissent s'opposer, quand il s'agit de transformer la terre agricole en surface bétonnée, la bonne entente est de règle. Enfin, le projet s'habille toujours de "développement durable" : Pierre & Vacances opérera un "tourisme durable", Logiparc se "crée dans un concept de développement durable", et Nantes Métropole, qui promeut avec ardeur la création de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, se vante d'être plus verte que Vert. Son vice-président, Ronan Dantec, est à Cancun, au Mexique, afin de chercher dans les mécanismes des traités sur le climat "la possibilité de nouveaux financements de l'action des villes et des collectivités territoriales". Ô développement durable, que de crimes on commet en ton nom !

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/07/destruction-durable_1450172_3232.html

mercredi 1 décembre 2010

Cancun : chercher l'espoir...


Un an après Copenhague et son « échec », l’ambiance est morose à la veille du 16e sommet de l’ONU sur le changement climatique, qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre au Mexique.

En l'absence des chefs d'État, il est possible de parler de choses sérieuses. La mauvaise volonté politique des Gouvernements qui craignent la pesée des exigences écologiques, sur les politiques économiques libérales qu'ils soutiennent, n'aura qu'un temps. Déjà, l'opération "pas si grave que ça" et la critique indigne du GIEC (auxquelles Claude Allègre et consorts ont participé) ont fait long feu. L'Académie des Sciences, en France, et les experts étrangers confirment que le réchauffement climatique non seulement existe et persiste mais s'aggrave. Les citoyens du monde entier ont à s'exprimer pour faire cesser ces comportements d'irresponsables gardant la tête dans le sable.

Après moi le déluge ? Non pas, le déluge a déjà commencé.




Depuis la convention-cadre sur les changements climatiques, adoptée en 1992, pays riches et pays pauvres n'ont pas les mêmes obligations. Seule une quarantaine de pays développés sont tenus de déclarer annuellement leurs niveaux d'émissions.

Dans une optique de compromis, l'Inde propose que toutes les grandes économies, y compris les économies émergentes, déclarent régulièrement leurs niveaux d'émissions. Les pays riches seraient tenus en outre de détailler leur aide financière à la lutte contre les conséquences du réchauffement climatique.

Cela constitue une concession importante de la part d'une grande économie émergente comme l'Inde, car elle permettrait de réduire les différences de traitement entre pays. La classification de 1992 classe toujours la Corée du Sud ou le Mexique parmi les pays en développement !

Cop 16 à Cancun : une des dernières grandes réunions avant la fin du protocole de Kyoto, en 2012. (Logo officiel)